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Vous êtes plutôt pirates ? 

En premier lieu, un pirate qui se respecte ne parle pas comme vous et nous. La piraterie, c'est tout un vocabulaire, basé essentiellement sur leur vie de marin. Voici une liste d'expressions à connaitre si vous voulez naviguer à bord du vaisseau de Barbe Noir ! 

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En premier lieu, il faut pouvoir différencier les différents personnages qui écument les mers : 

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PIRATE : Véritable hors la loi qui pille et tue sur mer.
CORSAIRE : Capitaine de bateau qui agit sous les ordres du roi/de son gouvernement.
FLIBUSTIER : Pirate "aventurier" de la mer des Caraïbes, qui s’attaque aux bateaux espagnols aux XVIIe et XVIIe siècles.

FORBAN : Pirate ou bandit à son compte et sans scrupule.
TIMONIER : Matelot qui tient la barre du gouvernail.
MATHURIN : Surnom des matelots.
MOUSSAILLON : Jeune marin inexpérimenté, souvent celui qui lave le ponton !
BOUCANIER : Aventurier vivant dans les forêts des Caraibes, le boucanier chasse le gibier au moyen de son long fusil. Il en fume la viande sur le "boucan", une grille spéciale qui lui a valu son nom. Il accompagne souvent les pirates dans leurs raids sur la terre ferme et peut même décider de s’engager sur un de leurs bateaux.

MARIN D'EAU DOUCE : Marin médiocre, sans expérience. 

BOIS-SANS-SOIF : Ivrogne. 

BOUT-DE-BOIS : surnom donné au charpentier sur un navire.

VIEUX LOUP DE MER : marin expérimenté.

GREDIN : personne malhonnête, chenapan.

GUEUX DE LA MER : nom donné aux corsaires hollandais pillant les navires espagnols.

FRERES DE LA COTE : nom que se donnent entre eux boucaniers et flibustiers.

ECUMEURS DES MERS : surnom donné aux pirates des Caraîbes.

 

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Voici quelques termes techniques de la vie sur un navire : 

 


BABORD : Côté gauche du navire lorsque l'on regarde vers la proue. 
TRIBORD : Côté droit du navire lorsque l'on regarde vers la proue.
CALE : Partie du navire située sous le pont, destinée à recevoir la cargaison et les prisonniers.
SABORDER : Couler volontairement son propre navire, par exemple pour échapper à l’ennemi.
GROG : Boisson chaude composée d’eau, de rhum, de sucre et de citron.
CHASSE PARTIE : C'est le code de conduite des Pirates. La chasse partie prévoit les punitions, le partage du butin, et même les indemnités en cas de blessures graves. Elle est votée par tout l’équipage.
PAVILLON : C’est le drapeau, l’étendard du navire. Ornés par des emblèmes de mort, les pavillons pirates, hissés avant l'abordage, donnaient l'ordre au bateau ennemi de se rendre. Ces drapeaux n'étaient pas toujours noirs, certains étaient blancs, mais les pires étaient les rouges, qui signifiaient que le combat sera sans pitié et qu’aucun prisonnier ne sera fait !

AMURE : le bord par où l’on reçoit le vent.

ANCRE FLOTTANTE : instrument destinant à ralentir le bateau par grand vent.

CAGE DE GIBIER : cage de fer dans laquelle les corps des pirates étaient enfermés et  exhibés après la pendaison, afin de mettre en garde d’éventuels candidats à la piraterie. Les corps restaient ainsi plusieurs mois, se décomposant en sèchant au soleil. C’est ce qui arriva à l’infortuné capitaine Kidd.

COQUERIE : cuisine à bord d’un navire

​DALOT OU DALEAU : trou qui permet d’évacuer l’eau se trouvant sur le pont.

TORON : élément d’un cordage composé de plusieurs fils tendus sur eux-mêmes.

TROU DU CHAT : ouverture pratiquée entre le plancher de la hune et le mât.

DRAPEAU ROUGE : signifie que le combat est sera sans pitié et qu’aucun prisonnier ne sera fait. 

DUNETTE : superstructure à l’arrière du navire, à levée d’un bord à l’autre. On y logeait les officiers et les hôtes de marque.

ECOPER : ôter l’eau qui est au fond du navire.

ENCALMINE : se dit d’un voilier immobilisé par le manque de vent.

ETAI : corde qui maintient un mât.

ETOUFFER UNE VOILE : la serrer contre le mât pour l’empêcher de prendre le vent.

LARGUER LES AMARRES : quitter le quai pour prendre la mer.

NID DE PIE : poste d’observation en haut d’un mât.

RIDE : petit cordage qui sert à tendre un cordage plus grand.

ORGANEAU : boucle métallique qui sert à amarrer un navire.

FERLER : serrer une voile autour d’un espar (vergue, bôme, mât).
FIGURE DE PROUE : figure souvent sculptée et peinte à l’avant du navire.

GIBIER DE POTENCE : personne qui mérite d’être pendue.
GROG : boisson chaude composée d’eau, de rhum, de sucre et de citron.

SENTINE : fond de la cale, humide et infesté de rats.

QUAI DES EXECUTIONS : à Londres, lieu ou se tiennent les exécutions, au bord de la Tamise. Ainsi, tout bateau entrant ou sortant du port de Londres peut apercevoir les pirates pendus, dont les corps sèchent dans les cages de gibet, ce qui a pour effet de dissuader de futurs candidats à la piraterie.

QUILLE : partie inférieure de la coque qui assure la stabilité du navire.

 

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SANS OUBLIER LES EXPRESSIONS PIRATES ! 

 


HISSEZ HO ! : ordre ou encouragement pour hisser les voiles.
MILLE SABORDS ! : juron de marin.
MORBLEU ! : célèbre juron du XVIIe siècle.
NOURRIR LES POISSONS : être balancé par-dessus bord !
OHE ! DU BATEAU ! : appel lancé à un navire proche.
BRANLE-BAS DE COMBAT ! : Branle est l'ancien nom des hamacs. On doit les décrocher - mettre en bas – c’est-à-dire se réveiller pour combattre ! A ce cri, chacun doit rejoindre son poste de manoeuvre ou de combat. 
PAS DE QUARTIER ! : annonce qu’aucun ennemi ne survivra au combat.

A LA BAILLE ! : jeter quelqu’un à la baille, c’est le passer par-dessus bord.

HALTE-LA ! : ordre d’arrêter le navire.

VIRER DE BORD : changer d’amure.
VIRER LE CAP : changer de direction.

YO-HO-HO : et une bouteille de rhum !

PALSAMBLEU : célèbre juron du XVIIe siècle. 

PAREZ A MOUILLER, A VIRER ! : tenez-vous prêt à opérer une manœuvre !

Les attributs d'un pirate pour votre tenue : 

- une bouteille de rhum (oui, oui, on sait, l'abus d'alcool, tout ça, tout ça)

- un sabre marin

- un perroquet sur l'épaule

- un crochet à la place d'une main

- une jambe de bois

- un drapeau pirate 

- un trésor

- une carte au trésor

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Les pirates ne portaient pas d'uniforme (excepté ceux qui étaient d'anciens corsaires du roi et qui avaient gardés les leurs. Bien évidemment, leur tenue varie selon les mers et les continents :

- le corsaire musulmans portait un turban et un saroual

- le boucanier avait un chapeau à larges bords orné de plumes, une longue veste sur un haut-de-chausse, un collant ou un pantalon. 

- le pirate qui ratissait les côtes de Madagascar avait une tenue comprenant un tricorne sur la tête, une redingote, des manches très larges, des bas et des chaussures à bout carré. 

- le pirate typique que l'on a l'habitude de voir dans les films ou dans les romans, porte un bandeau sur le front, un tricorne pour le capitaine, un cache-oeil noir, un anneau en or à l'oreille, un foulard, une longue chemise ample, une longue veste de toile de voile, une grande écharpe autour de la taille, une large ceinture pour y glisser le sabre, le couteau et le pistolet à silex, un pantalon ample, court pour le marin et long pour le capitaine et enfin, des chaussures à boucle ou encore des bottes "à la mousquetaire". 

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Le pirate est un personnage rude et rustre. Il sent fort, et il ne se lave que lorsqu'il tombe à la mer. Il ne se brosse pas les dents, mais frotte ses gencives et les dents qu'il lui reste avec de l'eau salée. Il ne se change jamais, et le mélange du sel marin et de la crasse les protèges des brises marines souvent fraiches. L'espace sous le pont était confiné, crasseux, sentant l'eau croupie, les excréments de rats et la saleté. Il y faisait sombre, humide et étouffant.

L'équipage dormait au sol ou dans des hamacs. il était constamment occupé par les corvées et devait nettoyer ses armes, une tâche obligatoire du chasse-partie. 
La nourriture des pirates était peu variée et vraiment pas appétissante car ils n'avaient guère l'occasion de pouvoir embarquer de la nourriture fraîche en raison de leurs longs voyages. L'eau potable se gâtait très vite, ils s'arrangeaient donc pour mélanger le rhum avec l'eau de manière à ce qu'elle tienne plus longtemps. 
Les jeux d'argent étaient interdits afin d'éviter les bagarres. Heureusement, ils avaient des perroquets pour les divertir qu'ils avaient capturés dans les îles, ou bien ils chantaient pendant leur dur labeur.

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